Chaloupe

La CLCV alerte les consommateurs sur la multiplication des arnaques et harcèlements

La CLCV du Finistère constate un accroissement des arnaques et des harcèlements dans plusieurs domaines : faux courriels de la Banque de France, faux courriels d’Orange informant d’un non- paiement de la dernière facture, appels relatifs au numéro de sécurité sociale, propositions de changement de fournisseur d’énergie, etc.

La CLCV rappelle quelques règles élémentaires :
- s’inscrire sur Bloctel pour éviter les démarches téléphoniques abusives (gratuit) ;
- ne jamais répondre par écrit aux courriels demandant vos coordonnées personnelles, votre RIB, vos codes d’accès, etc.
- pour les appels téléphoniques, demander toujours à votre correspondant le nom exact de l’organisme qu’il représente, ne pas donner d’informations confidentielles, refuser tout démarchage téléphonique ;
- faire attention aux messages vocaux ou SMS vous indiquant avoir remporté un gain.

Si vous avez été victime d’une arnaque, vous pouvez saisir nos conseillers litiges dans l’une de nos 16 permanences ou déposer une plainte pour escroquerie auprès de la police, de la gendarmerie ou du procureur de la République.

CLCV du Finistère - 1 allée Mgr Jean-René Calloc’h 29000 QUIMPER
Tél : 02 98 95 34 41 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - clcv-finistere.fr

Ces produits toxiques qu’il faut interdire...

 

1- Nous consommons 4 kilos d’additifs par an et par personne ! Or selon 60 millions de consommateurs, revue de l’Institut National de la Consommation, une cinquantaine d’additifs sont suspectés d’être toxiques :
  - colorants E150 d (dans les colas), E170 et E171 (suspendu en France) dans les bonbons, les médicaments...
  - conservateurs E249 à E252 dans les charcuteries, poulets, pizza. L’ANSES a confirmé dans un avis du 12 juillet l’existence d’une association entre le risque colorectal et l’exposition à ces additifs
  - antioxydants E320 et E321 dans les barres de céréales, pâtes Thai..., soupçonnés d’être cancérigènes
  - agents de texture E433 à E466 dans les pâtes à tartiner, soupçonnés de perturber l’équilibre du microbiote intestinal
  - exhausteurs de goût E621 à 624, soupçonnés de provoquer maux de tête, rougeurs, prise de poids
  - édulcorants E950 et E 951, soupçonnés d’être toxiques...

2- Des conservateurs comme le triclosan, les parabens, le méthylisothiazolinone (E 214 à E219), les sels d’aluminium (une étude suisse de 2021 révèle que les sels d’aluminium utilisés comme anti-transpirants ont un effet toxique sur la santé des femmes) sont utilisés couramment dans les produits alimentaires, d’hygiène, d’entretien et les cosmétiques (savon, shampoing, mousse à raser, dentifrice...).

3- Concernant les polluants dits éternels, une étude suédoise a révélé mi-août que les PFAS (per et polyfluoroalkylées) que l’on retrouve dans les emballages, les shampoings, les poêles antiadhésives ou le maquillage ont atteint un point limite. Or l'exposition aux PFAS pourrait avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus, l’obésité et certains cancers...

4- On dénombre 137 pesticides différents dans les aliments de consommation courante, dont le glyphosate qui aurait du être interdit en France en 2021... Les analyses de l’ONG Générations futures se basant sur les rapports 2012-2016 de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) révèlent la présence de résidus de pesticides dans 72 % des fruits et 41 % des légumes alors que dans 1 à 6 % de ceux-ci, les limites maximales de résidus (LMR) sont dépassées... Rappelons qu’en bio, les limites maximales ne sont jamais atteintes...

5- On retrouve dans l’eau du robinet des métabolites issus de la dégradation de pesticides...

6- L’eau de Javel qui désinfecte mais ne nettoie pas est un puissant biocide toxique et corrosif, responsable de nombreux accidents domestiques. De plus, une étude de 2014 menée sur des enfants de 6 à 12 ans dans trois pays européens révèle l'existence d'un lien entre l'utilisation de l'eau de Javel à usage domestique et le développement d'infections ORL et respiratoires...

7- Enfin, on retrouve dans toute la chaîne alimentaire, notamment dans les crustacés et poissons, des micro et nanoplastiques qui ont envahi notre vie quotidienne.

Alors, que faire ? Ce n’est en fait pas compliqué et pas plus cher : il suffit de choisir des produits alternatifs qui ne contiennent pas ces produits toxiques ou suspectés d’être toxiques et qui, pour une bonne part, sont des perturbateurs endocriniens, en lisant les étiquettes et en choisissant des produits naturels ou bio et pour les ustensiles de cuisine, adopter uniquement l’inox, la fonte, le fer, le verre. C’est ce que la CLCV explique depuis quelques années dans ses animations « Stop aux toxiques ». Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à nous contacter au 02 98 95 34 41.


Mais il faut aussi que ces produits toxiques ou suspectés de l’être soient interdits par l’Union européenne au nom du principe de précaution. Hélas, la révision du dispositif Reach qui était prévue pour début 2023 est renvoyée à fin 2023. La CLCV considère aussi que la preuve de l’innocuité des produits utilisés doit être apportée par les industriels eux-mêmes et non par les autorités européennes comme c’est le cas aujourd’hui. La charge de la preuve doit être inversée !

La CLCV refuse le harcèlement téléphonique

 

Alors que le démarchage téléphonique a repris de manière massive avec la crise sanitaire notamment sur les pompes à chaleur, comme la CLCV du Finistère a pu le constater ces derniers jours dans ses différentes permanences, les associations de consommateurs critiquent le projet de décret présenté par les pouvoirs publics au Conseil national de la consommation.

Si le démarchage est autorisé de 9 h à 19 h du lundi au vendredi et de 10 h à 18 h le samedi, soit 50 h par semaine, les consommateurs seront littéralement harcelés par les entreprises.


De plus, le démarcheur d’une même entreprise pourra appeler jusqu’à quatre fois au cours du même mois, soit une fois par semaine, une personne qui aura refusé la proposition commerciale au premier appel. Il ne s’agira plus alors de démarchage mais de harcèlement téléphonique !

La CLCV demande la réécriture totale de ce texte afin de protéger efficacement les consommateurs en dépassant le système Bloctel qui n’offre qu’une protection théorique, comme chacun peut s’en apercevoir, car si les opérateurs ont l’obligation légale de filtrer les numéros de leurs fichiers inscrits sur Bloctel, tous ne le font pas !

Rappelons qu’en janvier 2020, une pétition lancée par les associations de consommateurs avait rassemblé

450 000 signatures en sept mois !

Pour tout renseignement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou tél. 02 98 95 34 41.


La journée mondiale des droits des consommateurs du 15 mars 2022 aura pour thème " votre argent". Le pouvoir d'achat est un élément sensible en ce moment.et il est éssentield'informer les consommaturs sur les précautions à prendre pour le securiser. nous vous proposon un gros plan sur nos finances ainsi que des conseils pour reduire les effets des "Cybermenaces".

Vous rouverez ci joint les supports relatifs à ces différents thèmes en cliquants sur le nom du document:

Financement Participatif

Placements risqués  

 Cyber menaces

Ce qui change en 2021

 

- Depuis le 1er décembre 2020, en application de la loi du 14 juillet 2019 relative au droit de résiliation sans frais des contrats de complémentaire santé, il est possible de résilier son contrat d’assurance santé après un an de souscription, à tout moment de l’année, sans frais ni pénalité, comme c’est déjà le cas pour les assurances automobile et habitation. Si vous décidez de changer, vous pouvez choisir que votre futur assureur s’occupe à votre place de la résiliation auprès de votre complémentaire santé actuelle ou le faire vous -même.

- Depuis le 1er janvier, les APL sont calculées tous les 3 mois, sur la base des revenus des 12 derniers mois connus et non plus sur la base des revenus perçus 2 ans avant.

- Depuis le 1er janvier, les vélos neufs vendus en magasin doivent disposer d’un identifiant unique auquel sont associées les coordonnées du propriétaire et enregistrés au Fichier national unique des cycles identifiés, ceci afin de lutter contre le vol.

- Depuis le 1er janvier, si vous avez affiché sur votre boîte aux lettres la mention « Stop pub », il est interdit d'y déposer des imprimés qui ne comportent pas vos nom et adresse. La contravention peut aller jusqu’à 1 500 €.

- En 2021, l’aide de l’État à la rénovation thermique des logements (MaprimeRenov’) est élargie à tous les propriétaires, qu’ils occupent leur logement ou qu’ils le mettent en location, et à toutes les copropriétés pour les travaux dans les parties communes (caves, combles, isolation extérieure...).

- A partir du 1er avril, la Commission nationale informatique et libertés, en application d’un règlement européen de 2018, recommande aux sites web d’afficher un bouton « refuser » les traceurs publicitaires (les fameux cookies), aussi gros que le bouton « accepter » les traceurs. En cas de non-application, les sites risquent une amende de 4 % du chiffre d’affaires. C’est une bonne décision pour rendre libre et transparent l’accès à internet.

- La loi Energie et climat prévoit la fin des tarifs réglementés de vente du gaz naturel en application d’un jugement du Conseil d’État qui a estimé que les tarifs réglementés du gaz étaient contraires au droit communautaire. Les consommateurs qui ont un contrat de gaz réglementé ont donc jusqu’à l’été 2023 pour choisir une offre au prix du marché, sachant que le 1er juillet 2023, les contrats de gaz réglementés basculeront automatiquement sur une offre de marché. Le démarchage va donc s’accentuer en 2021. Mais la CLCV rappelle qu’il est urgent d’attendre avant de choisir et surtout de ne pas choisir uniquement en fonction du prix. Il faut regarder aussi l’évolution des prix, les modes de paiement et tous les frais annexes (en cas de retard de paiement, existence d’un dépôt de garantie...).

- La Cour de cassation vient de confirmer l’arrêt de la Cour d’appel qui reconnaît le préjudice subi par un groupement de locataires CLCV du Val de Marne confrontés à des malfaçons et problèmes divers lors d’une grosse réhabilitation de leur immeuble. Ils obtiennent une réduction de loyer et une indemnité compensatrice.