La CLCV du Finistère prend position sur le CETA
L’Assemblée nationale a ratifié en juillet, à une courte majorité, l’accord très controversé de libre- échange entre le Canada et l’Union européenne. Le Sénat sera appelé à se prononcer également en septembre. A différentes reprises, la CLCV du Finistère a exprimé très clairement les raisons objectives de son opposition au TAFTA (projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les USA). Même si le CETA est différent, les mêmes questions fondamentales demeurent.
Pour la CLCV, non seulement le CETA est un accord dangereux au point de vue sanitaire pour les consommateurs et contraire à l’accord de Paris, mais il risque aussi de fragiliser les agriculteurs qui unanimement s’y opposent, alors qu’au contraire les pouvoirs publics et l’Europe devraient favoriser massivement un autre modèle de développement agricole : agroécologie, réduction massive des céréales pour viande (notamment importée), réduction des surfaces pour viande, développement des surfaces consacrées aux légumes, légumineuses...
Si à l’avenir le CETA était ratifié par l’Europe et s’il était vérifié que les prescriptions sanitaires françaises et européennes n’étaient pas respectées, se poserait alors pour les associations de consommateurs la question du boycott de ces produits importés.
La CLCV du Finistère a interrogé les sénateurs du Finistère sur cette question qui préoccupe fortement les consommateurs.