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Fin du tarif réglementé du gaz : les conseils de la CLCV
La fin du tarif réglementé de vente de gaz qui doit intervenir le 30 juin prochain aura pour effet d’imposer à 2,8 millions de ménages un tarif au prix du marché. De plus, sa disparition entraînera une insécurité contractuelle pour tous les ménages ayant signé des contrats en offre de marché indexés sur le tarif réglementé auprès d’autres fournisseurs. Au total, ce sont plus de 7 millions de ménages qui seront affectés par la fin de ce tarif réglementé. La CLCV, qui regrette que le tarif réglementé ne soit pas conservé, conseille aux consommateurs lors de ses 15 permanences du Finistère, notamment :
- de refuser le démarchage téléphonique et à domicile. En cas de signature d’un contrat, l’usager dispose d’un délai de rétractation de 14 jours ;
- de comparer les offres sur le site du médiateur de l’énergie (comparateur.energie-info.fr), mais de ne pas choisir uniquement en fonction du tarif du gaz ;
- d’éviter les offres à prix fixe pour une durée déterminée (la CLCV a porté plainte contre plusieurs fournisseurs pour rupture unilatérale du contrat) ainsi que les offres variables indexées sur les marchés de gros (soumises à de fortes fluctuations), de choisir une offre où l'évolution du prix du kilowatt/heure (kWh) pourra varier chaque mois suivant l'indice de référence de la commission de régulation de l’énergie (par exemple ENGIE passerelle) et restant limitée par le bouclier tarifaire jusqu’à la fin de l’année ;
- en cas d’impayés (863 000 impayés de gaz et d’électricité en 2022), de saisir le fonds de solidarité logement du conseil départemental (s’adresser au CDAS) ou, sur le territoire de la Métropole brestoise, de saisir Brest métropole.
Pour tout renseignement : CLCV du Finistère, 1 allée Mgr Jean-René Calloc’h, 29000 QUIMPER
Tél : 02 98 95 34 41 - Site web : clcv-finistere.fr
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Pour le maintien du tarif réglementé du gaz,
la CLCV écrit aux parlementaires du Finistère
La fin du tarif réglementé de vente de gaz qui doit intervenir en juin aura pour effet d’imposer à 2,8 millions de ménages un tarif au prix du marché. De plus, sa disparition entraînera une insécurité contractuelle pour tous les ménages ayant signé des contrats en offre de marché indexés sur le tarif réglementé auprès d’autres fournisseurs. Au total, ce sont plus de 7 millions de ménages qui seront affectés par la fin de ce tarif réglementé. La CLCV considère que ce tarif est la formule la plus protectrice pour les consommateurs à une période où les prix flambent anormalement.
La CLCV est donc intervenue auprès des parlementaires du Finistère pour reporter la fin du tarif réglementé de gaz prévue au 30 juin 2023. Ce report est juridiquement possible par l’insertion d’un amendement dans la loi climat énergie car la Commission européenne autorise, depuis octobre 2021, les Etats membres à prendre des mesures exceptionnelles pour la protection des consommateurs.
Pour tout renseignement : CLCV du Finistère, 1 allée Mgr Jean-René Calloc’h, 29000 QUIMPER - Tél : 02 98 95 34 41 - Site web : clcv-finistere.fr
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Communiqué de presse
CLCV : réduire la dépendance énergétique par des écogestes
Les prix de l’énergie explosent : prix du gaz, carburant à plus de 2 €, et en conséquence, hausse vertigineuse de certains produits alimentaires...
Face à cette crise majeure, la CLCV du Finistère préconise un comportement plus sobre en adoptant des écogestes dans la vie quotidienne qui permettent de préserver un peu le pouvoir d’achat et de réduire la dépendance énergétique européenne vis-à-vis de la Russie. Car pour réaliser des économies d’énergie, des gestes simples et de bons réflexes suffisent :
- par exemple, baisser d’un degré son chauffage, c’est 7 % en moins sur sa consommation. Le jour dans les pièces à vivre, 19° suffisent, et la nuit dans les chambres, 16,5-17° ;
- mais aussi, rouler moins vite en ville, sur voie express ou sur autoroute, covoiturer, utiliser les transports en commun, le vélo...
Enfin, cette crise devrait relancer la transition énergétique en accélérant la rénovation thermique grâce à une aide de l’État qui devrait être plus importante pour les ménages modestes, car, ne l’oublions pas, de nombreux ménages du Finistère habitant des passoires thermiques (logements indécents) n’arrivent même plus à se chauffer en 2022.
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Le point sur le nucléaire
- 1973 : dans le contexte de la crise du pétrole est adopté le programme Messmer qui prévoit la construction de sept réacteurs par an jusqu’à l’an 2000, soit 200 réacteurs nucléaires.
- 28 mars 1979 : accident nucléaire de Three Mile Island aux USA.
- 1980 : la CLCV du Finistère, qui avait pris position contre le projet des différentes centrales nucléaires sur le Finistère (Ploumoguer, Plogoff, Beg an Fry...), participe à la grande contestation populaire contre la centrale de Plogoff.
- 1981 : la CLCV prend position contre le tout nucléaire et publie un livre « Energies : des choix pour mieux vivre » (éditions Syros), qui rappelle la priorité à donner aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie.
- 1985 : arrêt de la centrale expérimentale de 70 MW de Brennilis, mise en service en 1967 et début du premier démantèlement d’une centrale française.
- 26 avril 1986 : catastrophe nucléaire de Tchernobyl en URSS (aujourd’hui en Ukraine).
- 1997 : M. Jospin, premier ministre, annonce l’arrêt du surgénérateur Superphénix de Creys-Malville dont les coûts de construction et de fonctionnement sont, selon la Cour des comptes, évalués entre 40 et 60 milliards d’euros (rapport du Sénat de 1998) !
- 2003 : parution de la première version du scénario NégaWatt, association indépendante d’ingénieurs français, qui démontre que la France peut, à horizon 2050, se passer du nucléaire en mettant en œuvre trois paramètres : la sobriété, l’efficacité et les énergies renouvelables. Ce scénario est depuis régulièrement actualisé.
- 2005 : la Cour des comptes estime le coût du démantèlement de Brennilis (qui n’est qu’une centrale expérimentale de 70 MW) à 482 millions d'euros, soit 20 fois plus qu'estimé en 1985.
-2009 : EDF demande l’autorisation de prolonger l’exploitation des 32 réacteurs nucléaires de 900 MW, les plus anciens de du parc français.
-11 mars 2011 : catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.
- Avril 2015 : publication d’une étude de l’ADEME, agence de l’État, qui démontre que la France pourrait se passer du nucléaire en 2050 grâce aux énergies renouvelables.
- 2019 : une équipe de 14 scientifiques de l’université de Lappeenranta (LUT) en Finlande et l’Energy Watch Group concluent après 4 années d’étude que d’ici 2050, l’humanité pourra se passer totalement des énergies fossiles et du nucléaire pour son approvisionnement en énergie.
- Février et juin 2020 : arrêt des les réacteurs 1 et 2 de Fessenheim, premiers réacteurs de 900 MW mis en service en France.
- Selon la conclusion du dernier World Nuclear Industry Status Report (publication annuelle), « entre 2009 et 2018, les coûts du solaire commercial ont baissé de 88 % et ceux de l’éolien de 69 % alors que dans le même temps, ceux du nucléaire augmentaient de 23 % ». Le nucléaire n’est désormais plus compétitif par rapport aux énergies renouvelables : l’électricité produite par la future centrale nucléaire de Flamanville, si elle voit le jour, devrait selon la Cour des Comptes coûter entre 110 et 120 euros le MWh, alors que l’éolien terrestre revient à 65 euros le MWh. Les consommateurs acceptant le nucléaire doivent donc admettre que l’électricité soit à l’avenir bien plus chère !
- 2021 : un rapport officiel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et du Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale d’EDF, conclut à la faisabilité d’un système électrique français qui pourrait reposer sur quasiment 100 % d’énergies renouvelables et se passer du nucléaire en 2050.
- 28 février 2021 : l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) valide les conditions du prolongement de la durée de vie de 32 réacteurs nucléaires qui auront 40 ans en 2027 (sur les 56 en activité). Leur sécurité avait été conçue pour 30 ans. Mais compte tenu de la dette d’EDF (42,3 milliards d'euros fin 2020) et de l’échelonnement des travaux, la mise aux normes n’interviendra pour 20 réacteurs que dans 10 ans !
- 2023 : lancement possible de l’aventure de l’EPR de Flamanville (démarré en 2006), avec 11 ans de retard sur le calendrier initial et un coût qui a quintuplé à près de 20 milliards d’euros après une multitude de déboires industriels !
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